Podcast épisode 1 : Super Minus X Im'plante ta marque

Retranscription du podcast

Présentation de Superminus

Bonjour à tous ! Bienvenue dans notre premier podcast d’Im’plante ta marque ! Chaque mois, nous vous présenterons une marque inspirante qui nous racontera son parcours et nous livrera ses astuces qui lui ont permis d’en arriver là. 

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Nous avons l’honneur aujourd’hui d’accueillir Alexandra et Cécile, les deux créatrices de la marque Superminus. Suite au podcast aller voir leur site ou compte Instagram, nous avons mis les liens dans les notes. 

Voici une présentation rapide de Superminus pour ceux qui ne les connaissent pas encore c’est la marque funky pour les enfants cool et qui a le pouvoir de révéler en un éclair l’extraordinaire qui se cache dans l’imaginaire des enfants. C’est la création de capes canons et faciles à enfiler tout seul au quotidien pour jouer partout et tout le temps. Pas de taille, cette cape va à tous les enfants à partir de trois ans pour qu’ils grandissent avec leur cape puis la transmette à leur cousine ou petite sœur ou frère par exemple. 

Nous vous invitons à écouter ce podcast jusqu’au bout car vous retrouverez de nombreuses astuces pour tous les entrepreneurs. Pour nous contacter, rendez-vous sur le site d’Im’plante ta marque ou retrouvez-nous sur les réseaux sociaux. 

  • Adeline : Bonjour Cécile et Alexandra !
  • Superminus : Bonjour !
  • Adeline : Donc ce matin vous allez nous parler de votre entreprise qui est Superminus ! Du coup si vous pouvez un petit peu nous parler de vous, de votre histoire, de votre parcours… 
  • Superminus (Cécile) : Avec Alexandra, on s’est rencontré il y a 13 ans lors ce que j’ai effectué son remplacement de congé maternité au sein du service de marketing Cadhoc qui fait partie du groupe Chèque déjeuner. On a travaillé ensemble pendant 10 ans, Alex plus sur la partie communication, moi plus sur les projets digitaux. Il y a quelques temps, il y a quatre ans enfaite, j’ai décidé de quitter la région parisienne pour m’installer sous le soleil du sud. 
  • Adeline : Parfait, donc des horizons bien différents. Et comment vous est venue l’idée de créer votre entreprise ? 
  • Superminus (Alexandra) : Alors là pour le coup c’est moi qui lui réponds. Donc je suis Alex, En gros, ça a été un peu signe révélateur le départ de Cécile, on était vraiment tout le temps, tout le temps ensemble on ne travaillait pas forcément au quotidien ensemble sur la fin, mais dans mon quotidien, ça a forcément changé un peu mon décor et ça m’a permis de remettre un peu les choses en perspective. J’étais vraiment triste de la voir partir, très contente pour elle de changer de vie, ça collait avec ce qu’elle voulait et c’était très chouette, mais moi il était pas question que je déménage et enfaite la voir partir, plus le fait d’avoir les quarante ans bientôt,  je me suis dit qu’il y avait un truc, il fallait que je réaligne les planètes et que c’était peut-être le moment pour moi, dans ma carrière professionnelle, de lancer un truc à moi et en fait ce qui m’anime antérieurement c’était vraiment tout ce qui touche au monde de l’enfant.  Et j’avais envie de monter ma propre marque pour enfant. Et ça je l’ai gardé un peu intérieurement pendant plusieurs mois, et en fait j’en ai vraiment parlé officiellement à Cécile le jour de son départ, en la raccompagnant sur le parking de notre entreprise, et à ma plus grande surprise ça l’a emballé tout de suite et elle a décidé de me suivre dans le projet. Et là du coup ben j’allais beaucoup mieux. 
  • Chloé ??? : Comme quoi timing parfait ! 
  • Superminus : Ouais, c’était un rendez-vous. 

Les valeurs de Superminus

  • Chloé : c’est ça ! Et pour vous, avec un peu de recul, quelles sont les valeurs que représente votre entreprise ? 
  • Superminus (Cécile) : Alors au départ, notre souhait c’est de créer une belle marque pour enfants, made in France, on veut vraiment rester sur la confection, la réalisation française et on veut que ce soit bien fabriqué. Après nous le principal c’est de travailler en s’amusant et on a la chance d’avoir des vrais coups de cœur dans nos dans différentes rencontres dans nos collaborations qu’on choisit et on veut que ces collaborations soit durable dans le temps. 
  • Adeline : C’est des belles valeurs ! En tout cas ce sont des valeurs qui nous tiennent à cœur aussi, ce côté durable ! 
  • Superminus (Alexandra) : Ouais mais je trouve que c’est ce qui fait la différence enfaite. Même quand Cécile dit qu’on aime travailler en s’amusant, ce n’est pas un concept marketing, c’est une réalité, et c’était déjà le cas dans notre ancienne vie, même si on avait un patron, ça a toujours été dans la bonne humeur, c’est ce qui nous animait, c’est ce qui faisait qu’on était bonne dans ce qu’on faisait. Ouais, c’est ce qu’on veut, on veut pouvoir bosser avec des gens qu’on apprécie parce que faire semblant, on ne sait pas. La chance qu’on a c’est de faire de vraies rencontres avec des gens biens, qui travaillent bien. Ça se voit sur le produit après. 
  • Chloé : vous avez votre entreprise, ce n’est pas trop dur de garder toujours cette bonne humeur justement avec les contraintes de l’entreprenariat en plus ? 
  • Superminus (Alexandra) : Bah… non haha, Cécile je ne sais pas. 
  • Superminus (Cécile) : Nan on va pas se mentir y’a des jours qui sont plus faciles que d’autres, mais en fait la bonne humeur, la joie, et le faite d’être ensemble revient toujours en premier et c’est vrai que à deux on est quand même plus fortes et on se motive à deux, on va dans le bon sens à deux. 
  • Superminus (Alexandra) : Quand il y en a une des deux qui a un coup de mou, parce que ça arrive, on a nos vies à côté aussi qui font que il y a des moments plus difficile, ou on a un coup dur d’entrepreneuse parce que évidemment on ne va pas édulcorer le décor et parfois c’est vrai qu’on peut se prendre des nouvelles qui sont pas très agréables mais c’est vrai que depuis le départ, depuis fin 2019, il y a forcément l’une des deux qui va rattraper l’autre par les cheveux s’il le faut. Mais au final on arrive toujours à vaincre un début de bad mood. On tient le choc ! 
  • Chloé : Les atouts du binôme c’est parfait !
  • Adeline : Oui c’est important d’être bien entouré aussi, par des personnes positives
  • Superminus : Exactement, ça c’est essentiel 

L'histoire du nom et du logo Superminus

  • Adeline : Et du coup on vient à l’histoire du nom Superminus, est-ce que vous pouvez nous dire un petit peu son histoire, comment vous l’avez trouvé, ce logo avec la boule à facette, cette identité graphique pétillante qu’on voit sur les réseaux sociaux, c’est assez impressionnant car on sait tout de suite que c’est vous !
  • Superminus : C’est gentil, merci beaucoup ! 
  • Superminus (Alexandra) : On voulait un truc qui nous ressemble, déjà avant tout. Trouvé le nom, cela n’a pas été aisé, mais quand on la trouver ça été complètement évident. Enfaite pour nous, les enfants ont tous des super pouvoirs en eux, donc c’est le postulat de base, on est parti de ça. Et on sait dit qu’avec notre marque, donc avec Superminus, on veut que tous les enfants du monde, en gros, se sentent plus fort, plus confiants, qu’ils puissent aller au-delà de leurs limites, on va dire, et ce qu’on veut c’est de révéler l’extraordinaire qui sommeille chez chacun d’eux. 
  • Superminus (Cécile) : Et après pour tous les éléments de communication, vous avez compris qu’Alex a 40 ans, on est née dans les années 80, donc on a un petit faible pour cette période qui nous rappelle notre propre enfance et c’est pour ça qu’on peut retrouver plein de petits éléments dans notre communication où on s’adresse aux enfants et on n’y rajoute du pop, de la couleur du fun qui touche à l’univers de l’enfant, des minus. 
  • Superminus (Alexandra) : tout ce qui donne le sourire, en gros. 
  • Chloé : donc vous avez rajouté de vous, à cette cible très enfantine. 
  • Superminus : Complètement ! Tout à fait.Il y a notre âme dedans, notre propre âme d’enfance est sensée ressortir. 
  • Chloé : Ba cela à l’air de marcher ! 
  • Superminus : Ba merci ! Ça c’est cool !

La ligne éditoriale de Superminus

  • Chloé : Et justement, ça permet de rebondir par rapport à cette ligne éditoriale que vous avez, est-ce que pour vous c’est un frein, une contrainte, ou justement ça vous aide à la création à avoir cette ligne, cette direction, à toujours garder ?
  • Superminus (Alexandra) : Oui nan clairement, enfaite le plus dur ça été de la construire et encore, en disant ça je m’en rends compte que pas tant que ça, puisque ça s’est fait assez spontanément, naturellement. Elle est importante, elle donne le ton à la marque elle nous permet aujourd’hui d’entendre Adeline nous dire que quand on voit une comm on sait que c’est nous, c’est le meilleur des compliments ever, donc merci. Mais enfaite la ligne édito on l’a construit avec les temps forts commerciaux qui sont les mêmes pour tout le monde. Mais après nous c’était surtout selon l’humeur et notre actualité, l’actualité de tout le monde mais surtout notre humeur, en fait il ne faut pas qu’on sente que le truc est trop réfléchi, moi en tout cas les comptes que je suis et que j’aime, il doit y avoir un lecteur de bonne humeur, un truc joyeux, un truc qui fait du bien. Et en fait quand c’est trop préparé, moi je le ressens et du coup je suis moins sensible et donc je ne peux pas faire autrement que d’être naturelle et spontanée sur Superminus, que du coup souvent c’est ce que les gens dans les échanges qu’on a sur les réseaux sociaux, nous disent. Ce qui leur plaît c’est le fait qu’ils savent qu’on va réussir à leur décrocher un sourire, à les surprendre systématiquement, après on ne peut pas être sur la surenchère et dans le sourire pour sourire, il y a des jours où on n’est pas forcément entrain d’éclater de rire à la maison donc ça va forcément se ressentir sur les réseaux. En gros c’est spontané !
  • Adeline : C’est naturel et ça vient du cœur et c’est ça qu’il faut !
  • Superminus : Voilà c’est ça !
  • Chloé : C’est marrant parce que le fait d’avoir construit, d’avoir passé du temps à réfléchir sur vos valeurs, sur cette construction, vous permet cette spontanéité là, je pense
  • Superminus : Oui je pense aussi.
  • Chloé : Donc vaut mieux prendre le temps d’être sûr de bien choisir et après on a cette liberté que l’on ressent dans votre communication, ce qui me permet de travailler beaucoup avec les émotions et rechercher les émotions chez votre client, votre cible et les gens qui vous suivent.
  • Superminus : Ouais c’est ça. Puis enfaite au quotidien, c’est en réalité juste un fil qu’on déroule, y’a pas besoin d’en faire trop non plus.
  • Chloé : Parfait !
  • Adeline : C’est un bel exemple, ce fil qu’on déroule.
  • Superminus : J’aime bien les images.
  • Adeline : Oui mais c’est important, c’est chouette. Et du coup depuis la création et le lancement de votre marque, est-ce que vous avez eu des moments difficiles, des peurs, des frayeurs, des craintes, des blocages, des petites croyances, limite une petite voix dans la tête qui vous dit « mais t’es sûre, est ce qu’on se lance, est-ce qu’on ne se lance pas, est ce que qu’on fait comme ça ? » Voilà qu’elles ont été ces petits moments difficiles et qu’est-ce qui vous a permis d’avancer et d’oser surtout ?
  • Superminus (Cécile) : Je pense comme tout entrepreneur, créateur, oui forcément tu as des doutes, tu te poses beaucoup de questions, tu as souvent des insomnies aussi. Après nous ce que l’on retient aujourd’hui c’est toujours que le positif parce que même toutes ces questions-là elles t’apportent toujours quelque chose de positif par la suite, de pouvoir évoluer, des réponses pour la suite de l’aventure et pour mieux se préparer pour mieux avancer dans le futur proche. En tant qu’entrepreneur, forcément tu te poses vraiment beaucoup de questions tout le temps.
  • Superminus (Alexandra) : Mais parce qu’en plus, quand tu montes ta boîte, tu montes ta marque qui est très bien, la partie visible de l’iceberg c’est ce que les gens voient, et c’est justement toutes ces paillettes qu’on met sur les réseaux sociaux, le produit en lui-même qui est joli à voir et à toucher, que les enfants apprécient beaucoup… Ok ça c’est super mais enfaite, quand tu montes ton entreprise, tu vas aussi toucher à tous les corps de métier du monde, où tu te retrouves à être comptable, à être juriste, gestionnaire. Enfaite ça tu le sais, mais entre la théorie et la pratique, il y a quand même un monde, ça ne s’arrête jamais. Donc du coup il y a quand même ça à noter, il faut être réaliste, ce n’est pas toujours aisé après faut bien s’organiser, c’est plus facile pour certaines que pour d’autres et juste, face à toutes ces difficultés, le fait d’être à deux, bah on se remotive. Et naturellement aussi on a la chance d’être complémentaires dans les compétences et dans les appétences aussi et ce qui fait que du coup bah on va tout scinder en deux et il y en a une naturellement qui va prendre la partie plus comptable, l’autre qui va prendre la partie plus juridique, et pourtant, il n’y a ni une juriste ni une comptable parmi nous. Tout est possible. On se rend compte que s’il y en a certains qui y arrivent, pourquoi pas nous ?
  • Chloé : Et encore plus à deux j’ai l’impression. Tout est encore plus possible quand on est deux.
  • Superminus : Oui ! Et on est tellement fière de l’avoir fait, il y a une satisfaction du travail accompli qui est quand même assez dingue.
  • Chloé : On a tendance à l’oublier, cela permet encore plus d’avancer et comme vous dites d’être fier. Et il faut être fier !
  • Superminus : Oui et puis de faire des bilans, et bien regarder tout le parcours accompli, parce qu’on part vraiment de zéro, pour le coup, à la base on a pas de réseau, on avait jamais fait de textile, on y connait rien, on a juste notre expérience professionnelle, qui est pas neutre, qui est jolie mais on était à dix mille lieux quand même de fabriquer des capes quoi !  Ce n’était pas écrit.

Lancement de Superminus, teasing

  • Chloé : Alors justement comment vous avez fait sans réseau, en partant de rien, pour toucher votre cible, quelles actions vous avez menées ?
  • Superminus : On s’est jeté à l’eau !  En fait on travaillait dessus avant de lancer officiellement le compte Instagram en février 2020, on travaillait sur le produit depuis juillet, mais on était encore dans la phase de prototypage. A un moment donné on s’est dit que justement fallait pas avoir peur et il fallait se lancer, qu’il y est quelque chose de concret, qu’on arrête de bosser en cachette, et que du coup fallait commencer à tester l’appétence du marché et aller à la rencontre des gens. On ne se savait pas trop de quoi on allait parler encore mais en gros on s’est lancé. Sauf que patatra, Emmanuel Macron a annoncé la fermeture des écoles je crois vraiment trois jours après, un truc assez dingo. Donc là on sait dit d’accord, on était à 10 000 lieues de savoir ce qu’il allait se passer, parce que maintenant on a le recul et quand tu le racontes ça fait sourire, mais nous on ne savait pas qu’il allait se passer deux ans de pandémie. Et surtout c’est la fermeture de toutes les usines, les ateliers avec lesquels on avait sourcé pour travailler, Up’Textile a fermé, et là on s’est dit mais c’est la cata, on a pas le prototype, on ne sait même pas à quoi ressemble le produit, comment on va faire de quoi on va parler et donc là du coup ça n’a été que de l’improvisation sur Instagram parce que on avait bien compris que Instagram il fallait alimenter encore et encore pour exister quoi et donc du coup ben on a créé du contenu au quotidien, donc ça nous a occupé pendant que tout était fermé et qu’on ne pouvait plus mettre un nez dehors, mais on ne savait pas que cela aller durer tout ce temps. On ne pensait pas qu’il allait falloir alimenter six mois de compte Instagram dans le vent, sans voir de contenu à montrer. Au final tout a ré ouvert et on a pu lancer nos produits, l’atelier a pu reprendre le relais après l’impression de nos tissus, et la confection a eu lieu. On a pu dévoiler nos produits en septembre 2020, avec le lancement du e-commerce. Et du coup pendant ces six mois d’alimentation du compte Instagram, c’était que de l’improvisation et pas de budget de communication, on partait de 0 sur les abonnés, mais ça a marché quand même, puisque quand on a lancé le e-shop, on était à 500 abonnés.
  • Adeline : Mais ça a permis de faire un bon teasing, que les gens ils aient envie.
  • Superminus (Alexandra) : C’est ça et en fait on a doublé, on est passée à 1000 personnes une semaine après l’ouverture du e-shop, donc une semaine après la révélation du produit. On a senti que les gens étaient en attente de savoir « alors c’est quoi Superminus ? ». Donc quand on a pu montrer ce que c’était, bah nous on était convaincu de notre produit mais tu ne sais jamais comment les gens vont accueillir la chose, et ça a été assez émouvant et bouleversant parce qu’il y a beaucoup de relais aussi de fait sur les réseaux et c’est ce qui fait qu’on est passé de 500 à 1000 en quatre jours je crois, parce que cela a plu.
  • Superminus (Alexandra) : Et vite on a participé à différents pop-ups sur Paris en octobre et en décembre, donc là on a pu vraiment rencontrer la communauté en direct et avoir les retours en direct des personnes sur nos produits et du coup c’était trop chouette. Et puis c’est trop chouette de voir tous ces minus avec ton produit sur le dos et qui s’éclatent et qui ont le smile tout le temps ! C’était assez fou. Il y a des gens qui disent « ah mais oui je suis venu car vous suis sur les réseaux » mais l’a tu te dis mais comment c’est possible on était tous enfermés chez nous et donc nous on s’éclatait sur notre compte Instagram à créer des trucs mais c’était que de la blague et en fait notre mot d’ordre avec Cécile c’était de se dire si nous ça nous fait rire, sur un malentendu ça pourrait en faire rire d’autres. Et ça a fonctionné. Donc les gens venant en disant « ah bah je voulais voir en vrai », c’est dingue d’entendre ça et de voir ça de ses yeux.
  • Adeline : Et du coup même pendant cette période difficile vous avez apporté des sourires, des moments où on a pu un petit peu rigoler ! Moi les photos me donnent des étoiles dans les yeux, c’est voir des gamins ensemble s’éclater. J’ai une fille qui va avoir 5 ans, mais j’aimerais trop faire les mêmes photos avec ses copains copines parce que c’est des photos qu’on peut garder à vie et plus tard on sera trop content de dire « on a fait ça avec vous », c’est un beau souvenir qu’on a gardé et c’est chouette. C’est pour les enfants mais on peut aussi pour les grands enfants enfaite, nous on a aussi notre âme d’enfant encore et ça fait vivre notre âme d’enfant à nous aussi.
  • Superminus : Bah c’est exactement ça, tu as tout résumé, c’est de se dire que justement c’est pour ça aussi quand on dit que on est dans les années 80, on met un peu tous nos codes dans les produits, c’est qu’on s’adresse aux parents aussi, on réveille les souvenirs d’enfance des parents, et oui on a tous été des super minus et pour beaucoup d’entre nous on l’est encore.

Organisation de la communication pour Superminus

  • Adeline : Et du coup actuellement comment vous vous organisez pour la communication ? Comme en plus vous êtes loin, est-ce que vous faites des réunions, est-ce que c’est bien réparti, est-ce que vous faites des brainstormings, est-ce que vous avez un tableau où vous noter toutes vos idées… ?
  • Superminus (Cécile) : Des réunions ça il y en a tous les jours, on a la chance d’avoir des outils qui font que on peut tout le temps communiquer ensemble. On a le WhatsApp qui tourne à flot, on travaille sur Drive toutes les deux donc dès qu’on met quelque chose par écrit, c’est consultable par les deux.
  • Superminus (Alexandra) : Et puis comment on s’organise bien, pour la communication c’est plus ma partie mais tous les posts Instagram, les textes sont rédigés en amont et validé par Cécile, que cela soit le choix de la photo et la rédaction du texte. Et en gros, comme je le disais tout à l’heure, le secret c’est la régularité sur Instagram tout du moins, qui est le réseau qu’on maîtrise le plus aujourd’hui. On a un planning et on sait que il faut poster tous les tant de jours donc ça pour le coup s’est préparé, mais pour ce qui est des stories qui sont quotidiennes , on sait qu’il faut, en tout cas l’algorithme Instagram nous dit que c’est bien de poster tous les jours, et ça pour le coup c’est vraiment selon les photos que notre gentille communauté nous adresse parce qu’on a la chance d’avoir beaucoup de parents qui nous envoient des photos de leurs enfants portant la cape, donc ça on en reçoit très souvent, mais ça on ne peut pas l’anticiper, ducoup on les poste au fur et à mesure qu’on les reçoit. Et puis après il y a beaucoup de veille qui est faite et donc encore une fois on va republier selon l’actualité, l’humeur. Il y a des jours où on est un peu plus disponible que d’autres et donc il y a des jours où on poste plus que d’autres mais c’est globalement plutôt préparé.
  • Chloé : Donc, pas de pression. Les jours où vous avez moins le temps vous n’allez pas vous forcer à rattraper un certain retard en termes de communication.
  • Superminus : Non non pas du tout et c’est le mot en fait ce que tu dis, c’est complètement ça, pas de pression, et plus ça va moins il y en a et mieux c’est parce que justement peut être qu’on s’en ait mis un peu au départ à vouloir être très présentes pour que les gens nous connaissent. Mais enfaite, pas besoin de se mettre la pression, quoi qu’il arrive on veut être visible au quotidien et avec les stories on l’est, qu’on en poste une ou dix ça revient au même.
  • Chloé : Même si vous avez déjà un peu abordé le sujet, on va faire un condensé de tout ça, donc quel est le secret de votre réussite ?
  • Superminus : Comme tu l’as dit on en a déjà plusieurs fois parler mais on est naturelle, on fait au feeling et en fait ce qu’on veut c’est s’éclater, s’amuser et on espère que la communauté le ressent et qu’elle s’éclate aussi avec nous. Et en on ne se prend pas au sérieux dans tous les cas. On ne se prend pas la tête.
  • Chloé : C’est super intéressant ce que vous dites parce que dans le secret de votre réussite, on n’a pas le produit au cœur de votre réussite mais votre personnalité et votre façon d’aborder justement votre entreprise donc c’est bien, c’est intéressant.
  • Superminus : Ouais, j’ajouterais quand même que c’est vrai qu’on en parle pas beaucoup du produit, c’est parce que enfaite on est tellement contentes de notre produit et tellement sûres de notre produit qu’en fait ce n’est même pas un sujet, on a pas besoin de le vendre, le produit marche tout seul, le produit plaît, le produit est bien fait, et ça les gens le voient tout de suite donc on a pas besoin de le vendre presque.

Les prochains objectifs de Superminus

  • Adeline : Quelles sont les prochains objectifs ?
  • Superminus : On travaille sur d’autres nouveautés et ce qu’on aimerait c’est être revendu en boutique, là pour le moment, on fait de la vente en direct via notre e-shop, et ce qui serait chouette pour l’avenir c’est d’envisager d’être revendu. Actuellement, on est revendu dans un magasin parisien qui est Le bon marché donc il serait utile de développer cette partie-là pour 2022.

(Moments de partage)

  • Chloé : On a parlé de 2022, mais dans cinq ans, vous vous voyez comment ? Vous ouvrir à une autre cible, vous réorientez un petit peu, faire évoluer votre ligne éditoriale, votre identité de marque, ou restez sur ce qui marche ?
  • Superminus : Alors cinq ans ce n’est quand même pas tout de suite. Non on n’a pas l’ambition de quitter le monde de l’enfance parce que c’est vraiment ce qui nous permet de même de garder notre âme d’enfant on va dire, mais du coup d’ici cinq ans ce qu’on aimerait c’est de se développer à l’international. On fait déjà, depuis notre lancement, on a la chance grâce à notre e-shop, d’être visible partout, et on ne vend pas qu’en France, on a pas mal de ventes qui se font à l’étranger, donc on se dit que c’est possible que, pourquoi pas d’ici cinq ans, être vendu à l’international.
  • Chloé : Le nom Superminus, vous l’avez dit au tout début, c’est les enfants du monde entier.
  • Superminus :  De la planète !

Le mot de la fin

  • Chloé : Est-ce que vous avez quelque chose à rajouter ?
  • Superminus (Cécile) : En tout cas c’est une merveilleuse aventure qu’on vit à deux. Et du coup on a envie de dire à tout le monde que s’ils ont un projet, quelque chose dans la tête, allez-y foncez, parce qu’il n’y aura pas de regrets, ce sera que du plus. Et par contre moi j’ai envie de rajouter que quand même à deux c’est beaucoup mieux, toute seule ce n’est pas pareil je pense.
  • Superminus (Alexandra) : Ouais on se demande parfois comment font les personnes qui fondent leur marque tout seul, parce qu’il y a quand même beaucoup de sujets à traiter et puis pour les coups de mou, avoir quelqu’un au quotidien qui nous booste ça nous semble assez essentiel en tout cas nous c’est notre secret de réussite on va dire, si on peut parler de réussite. Et moi ce que j’ajouterais c’est complètement intéressé, ce serait de s’abonner au compte Superminus sur Instagram et de parler de nous et de nos capes funky qui sont vraiment le cadeau idéal pour tous les enfants cools de la planète. De nous suivre sur les réseaux et de parler de nous autour d’eux, parce que c’est que comme ça qu’on pourra agrandir et puis on voulait vous remercier aussi de nous avoir invité sur ce podcast parce que c’était notre premier podcast et c’était cool !
  • Chloé : Et c’est le premier d’Im’plante ta marque, donc c’est parfait !
  • Superminus : Un rendez-vous, encore une fois !
  • Chloé : C’est ça ! Encore un. Et c’est un beau mot de la fin « à deux c’est beaucoup mieux » vu qu’avec Adeline on est deux on trouve aussi que c’est beaucoup mieux !
  • Superminus : Exactement !
  • Chloé : Mais en tout cas merci à vous surtout d’avoir partagé votre belle expérience et d’avoir soulevé plusieurs points essentiels sur la création de marque, les envies, les objectifs, et d’avoir aussi soulevé la spontanéité, malheureusement des fois on peut oublier !
  • Adeline : Et merci pour ces jolis mots, ces mots qui encouragent, comme je vous l’ai dit je trouve que vous êtes un très bel exemple, on a envie de vous suivre une fois qu’on a vu votre compte sur Instagram. Donc je conseille à chacun de suivre votre compte sur Instagram, si vous n’avez pas d’idée pour l’anniversaire de votre enfant cette année en 2022 bah une cape Superminus, c’est un très beau cadeau, fabriqué dans les Vosges, ça c’est la qualité aussi qui est importante, ses valeurs de l’entreprise. Et ce que je voulais aussi ajouter c’est que si vous connaissez des concepts stores pour enfant il ne faut pas hésiter à transmettre les coordonnées. Et je voulais vous remercier pour le temps consacré et pour tous ce que vous nous avez apportés. Vous êtes une marque pétillante, punchy, et ça me donne toujours du positif.
  • Superminus : C’est cool d’entendre des mots comme ça parce que c’est vrai que quand t’es le nez dedans et que tu ne prends pas toujours de la hauteur, tu ne te rends pas compte derrière notre écran, ça nous touche beaucoup et ça fait chaud au cœur.
  • Adeline : Merci beaucoup, c’était parfait
  • Superminus : Top, merci de votre invitation.

Merci de nous avoir écoutées jusqu’ici, nous espérons que cela vous a plu et nous vous donnons rendez-vous très vite pour un prochain épisode !